Portrait : Angélique Méar, Responsable de service syndic
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Angélique Méar, Responsable de service syndic, partage avec nous ce qui l’anime dans son métier, ses challenges, et comment elle envisage l’avenir de la profession.
Portrait : Angélique Méar, Responsable de service syndic
Angélique est tombée dans la marmite de l’immobilier un peu par hasard, au détour d’une mission intérim il y a 14 ans. Au fil des expériences et des années, elle gravit les échelons : d’assistante de copropriété, elle passe gestionnaire junior puis gestionnaire principale. Depuis un an, elle est désormais responsable de service syndic. Elle partage avec nous ce qui l’anime dans son métier, ses challenges, et comment elle envisage l’avenir de la profession.
« Il n’y a pas de journée type, et c'est d’ailleurs ce qui est plaisant dans le métier de syndic. On ne fait jamais la même chose d’un jour sur l’autre ! Mon quotidien, c'est surtout de soutenir mon équipe de gestionnaires sur des dossiers qui peuvent être compliqués, faire en sorte qu’ils aient les meilleures conditions de travail possibles sur les propriétés dont ils ont la charge. C’est aussi de pérenniser un portefeuille de copropriétés et, bien sûr, de répondre aux attentes des copropriétaires. Nous avons le plaisir de travailler avec des copropriétaires avec qui nous avons créé un vrai lien de confiance. »
Cette diversité dans le quotidien de responsable syndic est d’ailleurs l’un des aspects les plus enrichissants de la profession selon Angélique : « On apprend tous les jours. Techniquement, juridiquement… et humainement aussi. »
L’humain est aussi l’un des principaux défis du métier : « Les syndics n’ont pas toujours bonne presse auprès des copropriétaires, qui peuvent se montrer méfiants, voire désagréables pour certains. Et de fait, le syndic occupe une position d’intermédiaire dans des situations tendues, voire conflictuelles… bref dans des cas de figure où l’insatisfaction et le mécontentement sont souvent palpables. Ça demande des nerfs solides et surtout, une forte cohésion d’équipe. »
Pour Angélique, la clé est là : adopter une posture de facilitatrice, communiquer et être à l’écoute. Aussi bien auprès des copropriétaires, qui ont besoin de transparence pour développer une relation de confiance avec eux. Mais aussi auprès des gestionnaires, pour les motiver, et leur montrer que leur implication dans leur travail est reconnue.
« C’est vraiment ma personnalité, je suis dans l’empathie. Les membres de mon équipe savent que je suis fière de leur travail et qu’ils peuvent compter sur moi. »
Avec le déploiement des mesures de la loi Climat et Résilience, Angélique s’attend à l’émergence de nouveaux défis pour sa profession : « Je pense qu’on aura de plus en plus besoin de syndics professionnels. La législation se durcit, de nombreux travaux doivent être entrepris, il y a beaucoup à faire. »
Les qualités importantes à avoir pour un(e) responsable syndic ?
« Être rigoureux, tolérant, et aimer l’imprévu ! »